Nous avons demandé à Petra Kolber, Vice-présidente du Développement personnel et de Mental chez BODi, de répondre à 10 questions qui vous permettront de faire plus ample connaissance avec elle.

Elle est danseuse, chorégraphe, écrivain, auteure de The Perfection Detox (Team imparfaite), animatrice d’ateliers internationaux, conférencière d’honneur et coach en psychologie positive.

Découvrez comment Petra a commencé sa carrière, sa routine Health Esteem, ce dont elle est la plus fière et bien plus encore.

1. Qu’est-ce qui vous enthousiasme le plus dans le lancement de Mental sur BODi ?

Absolument tout : le fait de démarrer sur une page blanche, de co-créer quelque chose de significatif et de magique… Chaque matin, je me pince pour m’assurer je ne rêve pas. Si je devais décrire le travail parfait, le métier de mes rêves, ce serait celui-ci.

Le fait que je puisse créer un travail auquel je crois depuis plus de dix ans, qui est maintenant adopté par BODi à une si large échelle, m’inspire et m’enthousiasme.

La notion de Health Esteem arrive à point nommé. Je suis tellement reconnaissante de pouvoir travailler dans une entreprise aussi incroyable, aux côtés d’autant de leaders qui souhaitent mettre leur influence et leur pouvoir au service de nos clients, afin de leur offrir la meilleure expérience et les meilleurs résultats possibles.

C’est un véritable cadeau que de faire partie d’un projet qui, j’en suis sûre, aidera les gens à célébrer qui ils sont et à vivre leur parcours de fitness, de nutrition et de bien-être dans la joie et la bonne humeur.

BODi apporte une dimension réelle à ce voyage merveilleux et parfois difficile qu’est la vie. Nous célébrons les victoires et tout ce qu’il y a autour.

C’est un rôle que je ne prendrai jamais pour acquis. Je tiens dans mes mains quelque chose de très, très spécial, et je le fais avec intégrité, empathie et gratitude.  Avoir l’opportunité de vivre ça, à ce moment précis de ma vie, c’est une véritable bénédiction.

2. Quel a été votre premier contact avec le monde du fitness ?

J’ai découvert le monde du fitness sur des bateaux de croisière ! J’avais été engagée comme danseuse, mais à la première répétition, on nous a dit qu’on devrait aussi accomplir certaines tâches de l’équipage.

L’une d’elles consistait à enseigner l’aérobic au bord de la piscine pour compenser les buffets nocturnes servis aux passagers.

Je ne connaissais rien au fitness à cette époque. Mais j’avais une cassette vidéo de Jane Fonda, alors j’ai copié ses cours et les ai enseignés une fois par semaine.

Après ça, j’ai travaillé comme danseuse à Miami, en Floride. Je continuais à entendre parler de ce fameux « aérobic ». J’ai suivi mon premier cours d’aérobic avec une autre danseuse, qui avait gagné « Star Search » cette année-là, et j’ai adoré.

J’ai rapidement obtenu ma certification ACE (American Council of Exercise) et j’ai participé au tout premier atelier Reebok Step avec Gin Miller, une légende dans le domaine et aujourd’hui une très bonne amie.

Puis j’ai déménagé à New York. J’ai commencé à enseigner un cours de step qui m’a fait connaître : il s’intitulait « London Beat », et il y avait des musiciens qui jouaient des percussions en direct. Chaque cours était comme un concert de rock ! C’était l’un des cours les plus amusants que j’ai jamais créé et enseigné.

C’est aussi grâce à ce cours que Reebok a entendu parler de moi. Ils m’ont recrutée pour être l’un des nouveaux visages de la marque après avoir envoyé une cassette d’audition. J’ai travaillé avec Nancy Kerrigan et plusieurs autres athlètes olympiques. C’est comme ça que ma carrière dans le fitness a vraiment démarré.

3. Comment êtes-vous passée du fitness à la psychologie positive ?

Après une trentaine d’années dans le circuit du fitness, tout a changé et évolué, rien de plus normal. Le HIIT et les cours de type « boot-camp » étaient devenus les entraînements de prédilection ; le step aérobic et la danse n’avaient plus la cote.

Au même moment, j’ai ressenti une énorme déconnexion. Je pensais que le mouvement ne concernait pas seulement le corps. C’est alors que je me suis tournée vers la psychologie positive, même si je ne savais pas que ça s’appelait comme ça à l’époque.

Je voulais comprendre ce que beaucoup d’élèves me disaient après les cours : « Je me sens si inspiré et fort après un cours avec vous ».

Mais qu’est-ce que cela voulait dire au juste ? Quels étaient les principes scientifiques à l’origine de ces sentiments ?

Ou lorsque les élèves venaient me voir pour me parler de ce qu’ils n’aimaient pas chez eux, en

me demandant : « Comment je peux raffermir mes triceps ? » ou « Comment je peux me débarrasser de ma graisse du ventre ? »

Ils ne voyaient que ce qu’ils percevaient comme des imperfections, mais ils étaient incapables de voir ce qu’il y avait d’extraordinaire

en eux. Je savais que quelque chose devait changer.

J’ai cherché « pensées positives » et « état d’esprit » sur Google, et je suis tombée sur le concept de psychologie positive. J’ai trouvé un programme de certification sur un an au Kripalu Center for Yoga & Health.

Il était animé par le Dr Tal Ben-Shahar, l’un des meilleurs chercheurs sur le bonheur, et par d’autres leaders dans le domaine, alors je me suis inscrite. Ça a été une expérience très intense qui a complètement changé ma vie.

4. Que signifie Health Esteem pour vous ?

Health Esteem signifie être heureuse dans mon corps. Accepter pleinement là où j’en suis aujourd’hui, avec un sentiment de paix, et prendre soin de moi afin d’être prête et enthousiaste par rapport à ce que la vie me réserve. Et je n’en suis qu’au début.

5. Quelle est votre routine Health Esteem ?

Ma routine numéro un est d’écouter mes pensées. Je crois en les bonnes pensées et je gère les moins bonnes.

Il existe de nombreuses recherches sur le pouvoir de notre esprit, sur comment il affecte notre corps et notre système immunitaire, et comment notre état d’esprit influence notre niveau de stress.

Je fais très attention à mon niveau de stress maintenant. Par le passé, j’ai pu constater l’impact négatif d’un niveau de stress élevé sur ma santé.

Le sommeil est ma routine numéro deux. Ma bague Oura me dit que je dors comme une vraie championne ! Je bouge également mon corps tous les jours, j’utilise un bureau debout et je fais de la randonnée une ou deux fois par mois. Je m’entoure de bons amis et je mange bien 85 % du temps.

Enfin et surtout, j’ai une vie professionnelle incroyable que je considère plus comme une passion que comme un travail.

6. Pourquoi avoir choisir le nom « Les habitudes du bonheur » pour votre première master class Mental sur BODi ?

Le bonheur a une signification différente pour chacun d’entre nous, mais ce qui est vrai pour tous, c’est que notre état d’esprit est comme un muscle. Avec le bon entraînement, on peut le rendre plus fort et plus flexible. Ce cours fournit une base solide sur laquelle il est possible de construire une vie épanouissante.

Le bonheur est devenu une science. Mon objectif est de partager ces connaissances d’une manière que notre public puisse comprendre et appliquer. Ce n’est que lorsque nous comprenons « le pourquoi » des choix que nous faisons que nous pouvons influencer notre parcours Health Esteem et y trouver plus de joie. C’est ce que nous appelons « l’inspiration factuelle ».

7. Qu’est-ce qui a eu le plus gros impact sur votre vie ?

Mon cancer. On m’a retiré un mélanome du pied en 1997, et deux ans plus tard, on m’a diagnostiqué un cancer.

Pendant un mois, on ne savait pas si c’était un mélanome qui s’était propagé ou un lymphome (le deuxième aurait été une « bonne nouvelle »). Pendant ces semaines-là, mon cerveau faisait le va et-vient entre le meilleur des scénarios et le pire.

Finalement, il s’est avéré que c’était un lymphome de Hodgkin. Lorsque j’ai perdu mes cheveux, je me suis aussi débarrassée de mes peurs comme jamais auparavant. J’avais déjà affronté mes pires craintes ; qu’est-ce que j’avais à perdre ?

Aussi étrange que cela puisse paraître, c’est pendant le traitement de mon cancer que j’ai le plus profité de la vie. On n’apprécie jamais autant sa santé que lorsqu’on la perd.

Bouger m’a aidée à rester stable mentalement. Je suivais ma chimiothérapie le lundi, et donnais un cours de step le mardi. Évidemment, ce n’est pas pour tout le monde, mais c’était exactement le traitement dont j’avais besoin.

8. De quoi êtes-vous la plus fière et pourquoi ?

De deux choses importantes pour moi : la première, c’est quand je me suis formée pour devenir DJ à l’âge de 55 ans.

Ma première soirée en tant que DJ était une fête VIP pour 500 personnes lors d’une conférence sur le fitness très connue.

Deux semaines avant l’événement, je n’étais vraiment pas sûre de pouvoir le faire. J’ai eu une séance d’entraînement de dernière minute avec mon mentor, et il m’a dit que j’avais créé la playlist parfaite, mais que je n’avais laissé aucune place à la spontanéité ou à la réaction du dance floor.

Je le remercie vraiment pour ses commentaires honnêtes et constructifs.

Ils m’ont appris à me faire confiance et à être dans le moment présent, ce qui m’a permis de jouer les morceaux que le dance floor voulait entendre, et pas seulement ceux que j’avais répétés.

La fête s’est terminée bien après minuit et le dance floor était en ébullition !

L’autre chose dont je suis fière, c’est d’être partie en Europe avec un aller simple et d’avoir voyagé seule pendant 10 mois. Je pense honnêtement que ce voyage a mené à ce moment précis avec BODi.

9. Quelle est la citation ou devise que vous observez dans votre vie de tous les jours ?

« Surveillez vos pensées, elles deviennent des paroles. Surveillez vos paroles, elles deviennent des actions. Surveillez vos actions, elles deviennent des habitudes. Surveillez vos habitudes, elles deviennent votre personnalité. Surveillez votre personnalité, elle devient votre destinée. » – Lao Tseu

Et soyez gentils avec tout le monde : vous pouvez croiser des personnes quand tout va bien pour eux comme quand tout va mal.

10. Si votre vie avait son propre générique, quelle chanson choisiriez-vous ?

Si j’avais mon propre générique, ce serait évidemment « Happy » de Pharrell.